mer de quelques mètres de profondeur au village d’El Attaya,
les voiles durent longtemps beau patchwork !
au port, barque évasée
la partègue aide s’il y a peu de vent et 50cm de profondeur
et aussi pour sortir et rentrer au port avec ou sans moteur
encore la partègue !
elle aide aussi à décoincer la voile !
départ, petite marée appelée « mer vivante »
le mât est court et incliné vers l’arrière
l’antenne longue et souple pour résister au clapôt vers le large
voile déchirée mais à bonne main un ris est pris par mer moutonnante
la rame toujours prête
barre très longue pour travailler au filet
ce pêcheur de 82 ans est très à l’aise
tenue de la voile pour s’orienter dans le port
voile qui va être ferlée en mer
sur une felouque de 6m par 2m, à « la monte » ou drisse tout est simple, pas de taquets !
pas non plus au mât, on enroule !
rencontre : retour de pêche,
souvent à 2 bateaux l’un porte les filets
la barque est pleine
vers les pêcheries : capéchades avec mur de palmes « mugelières » pour la pêche au muge
et pots pour attraper les poulpes passage discret le soir..
Nous remercions tous les pêcheurs qui ont donné de leur temps, des explications détaillées, un « salam » chaleureux et toujours avec un grand sens de l’accueil.
Le petit chantier a encore quelques bateaux en bois mais la plupart ont maintenant une coque plastique avec le dessus (lisse de plat-bord, pavois et pont ou bancs de nage) en teck.
le charpentier M. Schiaffino
et la mezzanine, tout est nickel
un beau spécimen
les machines,
comme chez nous les échelles les gabarits les serre-joints bien rangés
une différence : l’écoulement au centre
les outils
merci pour la gentillesse, la propreté et la beauté
on se sent un peu goulamas !
12 ans après notre rassemblement à Sète de Voiles Latines(1998) ,une surprise,lors d’une régate de Voile Latine faisant partie du « Circuit Méditerranéen »
arrivée : rentrée au port à la rame
un gozzo de 1920, le « Saint Joseph »
R. Cecconi, de dos avec casquette
et Elisa, venus à Sète en 1998 avec le « Barracuda », toujours vainqueurs, et ravis de notre fête ; ça fait plaisir !
quelques unes de leurs photos : oui, on peut faire du rappel !
en Tunisie, en 2005
et à Stintino, en Sardaigne, lieu d’une superbe régate, chaque fin août
Quand on arrive à Alger par la mer, on aperçoit en entrant dans le port, un bassin bordé à l’est par la jetée « Kheir Eddine et l’îlot de la Marine, au sud par la rue d’Angkor. Sur le coté ouest de ce bassin, on peut voir deux « avancées » bâties. (Si vous ne connaissez pas ou si vous ne vous souvenez pas de ces lieux, vous pouvez à l’aide de « google earth » obtenir l’image satellite du coin en lançant une recherche sur « Alger Amirauté ». Vous verrez ainsi mieux ce que nous essayons de décrire).
Donc sur la première avancée, on peut venir goûter les produits de la mer dans un restaurant bien connu des algérois (un visiteur de ce blog saura bien nous rappeler son nom).
Sur la deuxième, le regard est attiré par des tas de filets colorés déposés sur un quai, nous prouvant que les petits métiers de la mer sont bien actifs.
D’ailleurs les pêcheurs sont là manipulant les filets sur le quai et dans les barques.
Si l’on regarde de plus près on peut compter une centaine d’embarcations : barquettes en bois, en plastique, de petits chalutiers, En voici quelques uns…
A l’Est en regardant en direction de l’Amirauté on aperçoit un deuxième ensemble d’embarcations un peu plus petites (l’image affichée par « google earth » à cette date, nous permet d’en dénombrer plus de 200).
Regardons de plus près ces barques :
en dehors des embarcations plus récentes on distingue des pointus, mais aussi des barquettes algéroises avec une poupe droite (est-ce le bon vocabulaire pour décrire cette partie ?). Elles sont aujourd’hui motorisées, pour la plupart d’entre elles.
Peut être portaient -elles autrefois des voiles latines ?
Ces barques sont amarrées devant un petit chantier naval qui jouxte la rue d’Angkor, juste à coté d’un bâtiment mi ciment mi bois qui abrite des activités associatives maritimes dont un club de voiles.
(nous remercions par avance, le futur visiteur de ce blog qui aura l’amabilité de nous fournir quelques précisions concernant ces activités ).
Le petit chantier naval est aussi en pleine activité.
Une demi douzaine d’échelles, munies de bers, plongent dans le bassin.
On peut voir que chaque ber est occupé. Et qu’autour de chaque barque s’active le patron, peut être son ouvrier ou le moussaillon, qui sait ? Et si vous adressez la parole à l’un d’entre eux, vous serez surpris par leur amabilité et la chaleur de leur accueil.
Une ancienne carte postale datant peut être du début du siècle dernier,
(y a-t-il quelqu’un pour nous fournir une date plus précise ?),
acquise non loin de la Grande Poste, nous montre ce petit bassin empli de barques à voiles latines
On y voit aussi des quais et des barges portant des centaines de tonneaux de vin.
Voici, pour le plaisir des yeux, encore quelques cartes postales de notre collection :
Et si nous regardions au verso de l’une de ces cartes ? Pardonnez nous notre indiscrétion mais c’est aussi une pièce historique n’est-ce pas?
Ne pensez-vous pas que ce serait un réel plaisir de revoir en ces lieux, naviguer quelques belles barques à voiles latines, témoins d’un passé maritime si riche, comme vous avez pu le voir sur les cartes postales anciennes, dans les tableaux des peintres, ou sur les céramiques qui ornent la gare maritime et certaines façades des rues d’Alger, de Stora ….!
(Remerciements à Marie O et Milie, pour leurs belles photos ! )