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Association Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau

Auteur/autrice : Marie-O

  • Janvier 2018 ici et là-bas

    Ça commence par un fort vent qui arrache des tuiles à l’atelier, vite réparé

    mais les plages de Recife au Brésil nous consolent avec leurs étranges barques plates et leurs inscriptions sous la protection de Jesus 100% !

    il y a un trou pour le mât et donc une voile

    Photos de Milie

  • Avant l’année nouvelle

    Avant l’année nouvelle

    Quelques voeux :

    que nos si beaux

    mais modestes bateaux

    enjolivent encore longtemps nos canaux !

    voici une nouvelle barque à caréner, celle de Frank que nous sommes heureux d’accueillir

    puis le « Færing », nom de plume « Oselvar » qui a sorti son beau plumage

    là , c’est avant la mue…  il sort de sa chrysalide, la carriolepuis on le décape, ponce, passe au minium, puis apparait un dimanche soir, un noir aussi beau que celui de Soulages ( merci Corinne ), et un vert d’une fraîcheur qui va lui porter bonheur, très chic !

    finitions en cours …

    et bien sûr l’année nouvelle avec nos dévoués bénévoles :

    Au poêle, les Voiles Latines cette année ! 

    à très bientôt
    et que les fêtes soient simples, amicales et aimantes !

    Photos de Philippe et Marie-O, montage des photos du calendrier : Fanchon

  • Les « Encornés » de décembre

    « Louise » a été déplacée« Léon » a failli couler !

    et le « Færing » se porte bien !

    un dessin d’artiste qui va être beaucoup copié

    mais surtout un festin se prépare : Joël et Antoine ont pêché les encornets qu’ils, avec l’aide de leurs femmes ( sans qui …)
    ont fait cuire ;

    au menu : salade de pêcheur et encornets farcis,si, si,
    plus tout le reste

    Luc, désintéressé, aide Yvon à étaler son pâté de maquereaux

    Jacques et Nathalie se demandent si Joël va leur laisser de sa salade

    Marité entre autres s’est régalée !

    il faut dire que Micheline avec son punch tout droit arrivé de
    Martinique y est pour quelque chose !

    ça c’est des encornets, mosieur !

    Inke ne lève pas les yeux pour ne pas en perdre ! et René lorgne sur l’assiette du voisin !

    ils se tiennent encore debout, sauf un !

    et pour finir les deux amies chantent « que je t’aime… »
    pour honorer Johnny !

    Photos d’Antoine, René et Marie-O.

  • Travailleurs-euses au chantier

    23 novembre 2017

    ça commence par un objet non identifié
    un berceau ? un trésor ?
    non, une annexe pliable en tissu ! ! !dehors de grandes traverses SNCF pour réparer les berset un bout du bateau « Santa Espina »dedans, la ruche :
    Le Færing est passé au minium par Sabine, Yannick, et Gilles

    et Joël trace et scie le safranGérard aiguise à sa guisetandis que Jean-Louis et Anne
    s’affairent au relevé des formes de l’Albatroset les tâches les plus humbles récompensent Viviane et Antoineau bureau, c’est du sérieux : Philippe emmagasineet Monique et René comptent et recomptentMarie-O roumègue et Inke l’apaiseheureusement le moment préféré arrive : 22 novembre,
    le beaujolais nouveau est là, que faire ?

    Luc arrivé le dernier est le premier sur les lieux ! !ça déclenche Jacques et ses Racontars ( lire ceux, homériques de Jorn Riel au Groenland )fascinés ? !en tout cas ouvriers-ères, heureux-ses!

    Photos de Philippe et Marie-O

  • Du Chantier de l’Enfer, Anne est ressortie charpentière

    Du Chantier de l’Enfer, Anne est ressortie charpentière

    novembre 2017 : elle a bien voulu nous faire part de son année

    Retour aux sources !
    à Sète au chantier de la Plagette


    Photo Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau

    Photo Pierre Cizeau

    Après un an de formation en Bretagne aux Ateliers de l’Enfer de Douarnenez, un CAP de charpentier de marine en poche, je retrouve avec plaisir le chemin du chantier de la plagette à Sète.
    Finalement, c’est là que tout avait commencé, du temps de Nanou de Santis, quand on venait gratter la coque du bateau de mon grand-père avec mes cousins, j’étais fascinée par le travail du charpentier. Puis côtoyer l’Association des Voiles Latines de Sète et du Bassin de Thau, qui a su préserver ce chantier mythique,  n’a fait que confirmer mon envie de travailler dans ce milieu.

    Avant de partir de Sète, la famille m’offre une panoplie de survie : grand parapluie, bottes et bouillotte !
    J’ai largement survécu, je me suis carrément régalée, il a fallut avouer aux sudistes incrédules que j’hésitais à redescendre…

    Comment résumer une année où se sont concentrés en un même lieu des passionnés de bois, de mer et de vent, de bateaux, de travail, de voyages, de découvertes et même de pêche ? Aucun des bateaux sur lesquels nous sortions n’avait de moteur, toutes les manœuvres pour sortir du port étaient à la voile et tout le monde trouvait ça normal !

    Quel régal le jour de la mise à l’eau de naviguer sur les bateaux que nous avons construits en apprenant les techniques de charpente marine traditionnelles bretonnes et… chinoises. Car cette année le programme de formation comptait un Sampan chinois et un Maquereautier de Saint-Malo.

    Photo Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    Pose de la préceinte du maquereautierphoto Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    L’intérieur du squelette, la carlingue, étuvée, est mise en forme aux serre-jointsPhoto Pierre Cizeau

    Ponçage du pont, les bordés de pont et de haut de coque sont en pin d’Oregon, les bordés de fond en chêne, il reste à poser les quatre clores pour fermer totalement la coque, qui attend dans cette position
    de recevoir son lest en fonte de 800kg.Photo Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    Finition de la coque, après calfatage, on bouche les coutures entre les bordés et les trous de vis au mastic de vitrier mélangé à une peinture de protectionPhoto Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    Débit du mât de 9 mètres en pin d’OregonPhoto Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    Le jour de la mise à l’eau fut une belle fête pour tous,
    les 22 charpentiers de marine, les 9 voiliers et les 9 selliers
    des Ateliers de l’Enfer accueillis chaleureusement
    le temps d’une année parmi les douarnenistes.Photo Mélanie Joubert / Le Chasse-Marée

    Un grand merci à Mélanie et Jacques du Chasse-Marée, qui nous ont suivit patiemment toute l’année pour consacrer un bel article à notre année de formation dans le numéro 289, encore visible sur internet.

    Texte : Anne
    Photos : Le Chasse-Marée

  • Patrimoine maritime italien

    Des visiteurs de notre chantier venus aux journées du Patrimoine de septembre 2017 nous envoient des nouvelles de Venise et sa lagune.

    Plus précisément de la « Forcola » ou fourche utilisée depuis des siècles par les gondoliers.

    devenue une vraie pièce d’art

    un article du 14 juillet 1997 atteste de l’intérêt renouvelé

    Et puis il y a l’Adriatique sur laquelle ont navigué des voiliers de transport de marchandises, les « Trabbaccoli » et dont un exemplaire « l’Isola d’Oro » navigue encore à voile aurique, 20 m environ, un équipage de 10 personnes, on peut en voir au musée de Cesenatico vers Ravenne.

    en pleine charge

    e la nave va … quel beau « Trabbaccolo » !

    Grand merci à Christian Casse pour ces photos et documents.